La logique veut que lorsqu’on subit un échec, une épreuve, on voit cela comme quelque chose de catastrophique. On se dit je n’ai pas de chance, les gens réussissent et pas moi…
A force de se répéter les choses cela finit par devenir une réalité. Mais cela ne reflète pas forcément la vérité. Napoléon Hill dans son livre pensez et devenez riche en parle très bien. Souvent l’opportunité arrive par la porte de derrière. Sous forme d’échec temporaire, d’épreuve, un malheur, et certainement pas comme on se l’imaginait.
Ceci explique pourquoi beaucoup de gens ne la voient pas et passent ainsi à côté d’une réussite qui aurait pu changer leur vie en mille fois mieux.
L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente
Henry Ford
Parlons de la machine à dicter d’Edison, lorsqu’il l’a créé elle ne se vendait pas bien du tout. C’est alors que Barns, qui travaillait pour lui à ce moment-là et qui rêvé d’être l’associé d’Edison, saisi l’occasion.
Barns demanda a Edison de lui laisser tenter sa chance et de trouver un moyen de mieux vendre les machines à dicter. Et devine quoi ? Il la vendit tellement bien qu’Edison lui ait confié le marché de tout le pays.
Alors biensur il est devenu riche, mais surtout son rêve s’est réalisé, ainsi il fut l’associé d’Edison. Sans l’échec de départ, jamais il n’aurait plus y arriver.
Pour aller plus loin, voici une histoire qui m’a énormément fait réfléchir et mérite d’être évoqué pour illustrer encore mieux la notion d’épreuve bénéfique, qui est arrivé à Loqmâne le sage. Il dit à son fils:
O mon enfant ! Devant tout ce que tu subis, que ce soit quelque chose que tu aimes ou que tu détestes, tu dois avoir dans ta conscience que c’est meilleur pour toi.
Son fils lui répondit:
Quant à cela je ne peux te promettre de l’admettre tant que je ne sais pas si ce que tu dis est parfaitement vrai.
Loqmân proposa alors à son fils d’aller interroger un prophète sur ce qu’il lui a indiqué. Il se mire alors en route bravant le désert. Après des jours et nuits de voyage, les provisions s’amenuisaient, la fatigue s’installait. Au point que leur monture ne pouvait plus les supporter, il déscendèrent de leurs ânes et continuèrent en marchant. Loqmân vit au loin un halo noir et de la fumée. Il dit à sont fils:
Le noir ,ce sont des arbres et la fumée c’est une agglomération et des habitants
Pendant qu’il regardait cela, le fils marcha sur un os qui lui traversa la plante du pied pour ressortir par en haut. Il tomba et s’évanouit. Son père retira l’os et déchira une écharpe qu’il avait sur lui et en fit un bandeau autour du pied de son fils. Il regarda son visage et ses larmes se sont mis à couler.
Une goutte tomba sur la joue de l’enfant et le fit ramener à lui. En voyant son père pleurer, il dit à son père:
Père ! Tu pleures ! Toi qui dis que ceci est meilleur pour moi ! Comment cela alors que tu pleures ? Que la nourriture et l’eau soient épuisées et que nous nous trouvions moi et toi dans cet endroit inhospitalier ?
Voici ce que Loqmân lui a répondu:
O mon fils, pour ce qui est de mes pleurs, j’aurais voulu te racheter au prix de tout ce qui me reviendrait du bas monde. Mais je ne suis qu’un père qui ressent de l’affection pour son fils. Pour ce qui est de ta parole: Comment cela peut-il être meilleur pour moi ? Peut-être que ce qu’on t’a épargné est encore plus grave que ce que tu as subi, que ce que tu as subi est plus supportable que ce qu’on t’a épargné ?
Pendant leur conversation Loqmân regarda devant lui et ne vit plus la fumé et le halo noir. Il s’est dit qu’il n’a rien vu. Puis il s’est dit:
Si j’ai vu! Mais peut-être que mon seigneur a fait quelque chose de ce que j’ai vu ?
Pendant qu’il réfléchit à cela, il vit quelqu’un arriver à dos d’un cheval aux pieds blanc jusqu’au genou. L’ange Jibrîl alayhi salam l’informa que la ville que Loqmân a vu plutôt a été englouti. L’épreuve qu’à rencontrée son fils n’était qu’un moyen de les retenir afin qu’il n’atteigne pas le village en question. Sinon ils auraient été eux aussi engloutis avec le reste des habitants.
Cette histoire est tiré du livre revivification de la spiritualité musulmane par Ibn Qudâma. Lorsqu’elle m’a été raconté, je savais bien entendu que rien arrive sans raison, qu’il y a toujours un bien dans l’épreuve. Mais cela a renforcé en moi cette certitude, que l’épreuve que l’on peut traverser aussi difficile soit elle est la meilleur chose.
Il suffit de passer en revu sa propre histoire, répertorier tous les évènement « négatifs » et imaginer qu’est ce qui aurait pu arriver si on aurait pas vécu cela.
L’un des pilliers de la réussite c’est de voir l’épreuve d’un autre oeil. La voir comme une opportunité pour un avenir meilleur, une occasion pour apprendre un enseignement qui va nous servir sur le plan personnel, spirituel. Une occasion pour changer, prendre le meilleur chemin.
Si tu as d’autres exemple sur les trésors cachés de l’échec temporaire n’hésite pas à partager ça en commentaire 🙂