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Interview #2 avec Virginie Lefranc: comment se valoriser [podcast]

Comment se valoriser lorsqu’on n’a jamais été valorisé ? Comment oser être soit et pouvoir enfin réaliser ses rêves ? Pourquoi une personne se retrouve-t-elle à chaque fois dans des situations qui se répètent, alors que c’est justement ce qu’elle veut fuir ? Pour répondre à ces questions j’ai l’honneur et l’’immense plaisir d’accueillir Virginie Lefranc qui partage à travers son histoire inspirante les enseignements qui lui ont permis de pouvoir réaliser ce qui résonne vraiment en elle.

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Retranscription texte du podcast:

Houria: Bienvenue Virginie sur le podcast de Boulevard du Succès

Virginie: Eh bien moi je vous remercie Houria pour cet accueil

Houria: Merci à vous

Virginie: Je vous en prie

Houria: Merci d’avoir accepté l’invitation

Virginie: Merci à vous de m’avoir sollicité aussi pour la faire. Moi, je suis ravie de pouvoir mettre un petit grain de sable dans Boulevard du succès.

Houria: C’est super, je suis ravie. Pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore Virginie est ce que vous pourriez vous présenter?

Virginie: Oui, je suis thérapeute, coach de vie et auteure de la chronique Changer son regard. J’accompagne les personnes à changer leur regard sur leurs expériences de vie, à leur donner du sens pour savoir être et savoir faire. C’est-à-dire qu’ils soient en paix dans les situations de leur quotidien, leur permettre de continuer leur vie, mais au plus près d’eux-mêmes, avec authenticité enfin voilà, qu’ils se révèlent.

Houria: D’accord. Très bien. Quel est votre parcours par rapport à ces chroniques Changer son regard ? Enfin, qu’est-ce qui vous a amené à devenir thérapeute?

Virginie: Tout d’abord, je pense un parcours personnel qui a été un peu chaotique. Et à un moment donné de ma vie, je me suis dit c’est pas possible, je suis dans un schéma répétitif. Qu’est-ce qui se passe ?Alors que je veux fuir quelque chose j’y reviens, donc il y a quelque chose. Et de là j’ai commencé à faire un accompagnement et là, ça a été dix ans où j’ai vraiment pu me révéler à qui j’étais. Et là, je me suis aperçue en fait que ce qu’on me disait, que j’entendais de temps à autre dans mon travail professionnel parce que je fais ce travail-là suite à une reconversion et à des choses que j’avais entendues des fois même que je pensais par hasard, mais le hasard n’existe peut-être pas ou je ne crois pas qu’il existe en tout cas

Houria: Je pense aussi

Virginie: Et en fait s’il est avéré que suite à ce travail d’accompagnement, j’étais faite moi-même pour faire de l’accompagnement et que ça a fait écho à deux choses. À une première que j’avais entendue quand j’avais une vingtaine d’années où j’étais allé voir quelqu’un qui faisait des soins sur les pieds. Et ce monsieur m’avait dit mais vous êtes faite pour l’empathie, vraiment, vous c’est l’empathie. Et honnêtement, je vais le dire, je ne savais pas ce que voulait dire ce mot-là. Comme j’étais à l’époque pas très sûr de moi, j’ai pas osé lui demander ce que c’était. Par contre, quand je suis rentré chez moi, la première chose que j’ai faite, c’est de prendre un dictionnaire et de regarder la définition. Et puis, j’ai mis ça de côté. J’ai continué ma vie enfin voilà avec tout ce qui allait dans les expériences qui m’enrichissaient pour faire de l’empathie mais je le savais pas encore.

Et puis, il s’est avéré que en fait, effectivement, c’est ce qu’on me disait quand je faisais des entretiens individuels ou quand j’étais auditrice qualité, enfin tous les postes que j’ai eus en fait, tout le monde me disait que j’étais quelqu’un effectivement, qui était faite pour l’empathie. On m’a même surnommé dans mon travail la tombe. C’est-à-dire qu’en plus bon voilà j’étais celle qui écoutait tout, mais qui ne répétait jamais rien et qui avait une grande sensibilité pour les choses. Alors c’est vrai que c’est un peu ça qui m’a amené vers les chroniques changer son regard, mais pas que.

Il faut savoir que quand j’étais enfant, ce n’était pas toujours très drôle. Je suis une introvertie, donc assez solitaire. Moi, j’aime bien ma solitude et c’est vrai que j’étais passionnée dès l’âge de 5 ans par Les Auditeurs ont la parole qui était faite par Ménie Grégoire sur RTL. Et donc je prenais le transistor de mon papa, j’écoutais cette émission-là et j’ai écouté cette émission-là jusqu’à quelle se termine, enfin vraiment jusqu’à plus que mon adolescence et sans jamais rien dire à personne. C’était vraiment mon truc à moi au même titre que j’écoutais Max Meynier, Les routiers sont sympas le soir parce que c’était un peu la même chose. Je m’endormais là-dessus et ça dès l’âge de cinq ans.

Et puis, il y a aussi le fait que j’écrivais beaucoup, c’est-à-dire que quand quelques choses étaient difficiles, j’avais plein de bouts de papier chez moi et j’écrivais beaucoup. Mais tout ça, voilà c’est resté enfoui et puis je me suis lancé dans la vie dans du secrétariat, du commercial, etc, donc, j’ai été jusqu’à manager de seize personnes. J’ai connu la montée en puissance de la gestion du stress, etc. Comme j’étais dans un schéma répétitif et personnel, je me suis trouvée en couple dans une situation où j’étais manipulé, enfin où j’avais affaire à un manipulateur pervers narcissique. J’ai retrouvé dans le travail le harcèlement, enfin tout ce que j’avais voulu quitter un peu enfant était là et c’est de là que je reviens à ce que je disais au début. De là, j’ai commencé un travail qui m’a permis de donner du sens à mon passé pour pouvoir donner du sens à mon présent et surtout de décider de mon futur en fonction de ce qui raisonnait en moi.

Et c’est de là que j’ai repris des études, j’ai fait deux diplômes dont celui de la gestion du stress, parce que c’est celui auquel j’ai été confronté, plus celui de psychothérapeute. Et puis comme j’ai travaillé à l’international, j’avais cette sensibilité à pouvoir, pour moi c’était évident d’être à l’écoute par téléphone, etc. Donc, j’ai tout de suite proposé et ça fait onze ans que je suis installée et finalement, au bout de deux ans, j’ai créé un site Internet et quatre ans après, j’ai commencé à écrire sur des forums de discussions. Je participais à des forums de discussions et je ne sais pas pourquoi, il y a une petite voix qui m’a dit: garde tes écrits.

Donc, tout ce que je mettais sur les forums de discussions, j’allais le copier dans un fichier Word. Et puis, en 2015, 2014 exactement on va dire je me suis dit mais en fait moi j’aimerais bien faire une émission comme Ménie Grégoire. Donc là, j’ai contacté les radios, enfin plusieurs radios et ça ne se fait plus comme ça maintenant. C’est beaucoup plus complexe, etc. Donc personne n’a pu vraiment répondre à pouvoir faire une heure par-ci par-là d’écoute ou en tout cas rémunérée. Parce que attention, j’ai aussi appris au travers de mon parcours à la valorisation et j’y reviendrai.

Et donc, du coup, je me suis dit pourquoi je ferais pas ma propre chronique ? Et là est née la chronique Changer son regard et qui pour moi a son sens et qui n’est jamais que des situations qui sont des écrits par rapport à des expériences de vie. C’est-à-dire que toutes les thématiques que j’explore me viennent soit de mon expérience, mais aussi de tout ce que je peux entendre autour de moi. Donc je dirai souvent que pour une thématique, je pourrais remercier une ou deux personnes, de m’avoir soufflé l’idée de l’écrire.

Parce qu’au travers de ce que vivent les gens, effectivement, ils m’ont donné l’idée, alors je prends une thématique, je la développe sous différents angles parce que la vie m’a appris aussi que nous sommes des êtres différents. Nous sommes des êtres uniques, mais nous sommes pour œuvrer dans un tout et mais que c’est pas parce que nous pensons pas tous la même chose que nous avons forcément tous raison ou tort.

Donc, mes chroniques, en fait, c’est de permettent à chacun de changer son regard, par une prise de recul et de se positionner, de se dire bah moi par rapport à une situation, comment je me sens? Et après, d’adapter son attitude, son comportement au plus près de ses ressentis et avec le sens que ça a pour soi, le sens est pour moi essentiel.

Si nous faisons quelque chose par principe, nous avons neuf chances sur dix de nous tromper ou de nous retrouver dans une situation conflictuelle avec nous-mêmes comme avec les autres. Donc, en fait, mes objectifs, c’est d’être en paix avec soi-même pour être en paix avec les autres, voilà œuvrer à quelque chose on va dire de bienveillant, de respectueux, de remettre l’humain au cœur des choses. Pour moi, c’est vraiment vraiment essentiel.

Et après la notion de valeur, puisque je l’évoquais tout à l’heure, j’ai jamais été valorisé, voilà la confiance et l’estime de soi, alors, je vais rebondir aussi sur mes chroniques par rapport à ça. Parce que, justement, l’intérêt de mes chroniques, c’est que plus on se positionne, plus on donne du sens, plus on agit au plus près de soi, plus on augmente notre confiance et notre estime de nous. Et c’est vrai que moi qui ai eu un parcours où la valorisation était complètement absente, ça s’est retrouvé après. Parce que quand vous ne croyez pas mériter de valeurs, vous avez même, en faisant énormément de travail, le salaire qui ne correspond pas. Vous avez toujours des situations qui fait que vous allez êtres dévalorisé plutôt que valorisé. Et donc, cette prise de conscience est extrêmement importante.

Et c’est vrai que dans l’accompagnement, puisqu’en thérapie, coaching on accompagne, il est vrai que j’ai compris moi que je m’étais donné de la valeur quand j’avais moi-même commencé un accompagnement parce que j’allais toutes les semaines je payer une séance. Mais je sais que c’était quelque chose qui me valorisait quand je ressortais, j’avais appris, j »avais redonné du sens à quelque chose. J’avais remis de la douceur sur quelque chose. J’avais une clé pour pouvoir aller mieux et ça, je trouvais que c’était une richesse énorme.

Houria: oui oui

Virginie: Voilà donc en fait la valorisation, le fait moi, d’avoir investi dans la richesse de mon capital humain, c’est pour ça que je le dis aussi dans mon programme investir dans la richesse de son capital humain, parce que je pense que moi c’est vraiment ce que j’ai fait et c’est ce qui m’a permis d’oser, de faire une reconversion professionnelle, d’oser aller vers une activité qui était complètement alignée avec moi-même et qui m’a permis aussi après d’avoir des gens autour de moi qui n’étaient plus du tout les mêmes personnes, d’habiter là où ça résonnait en moi depuis toute petite. Parce que j’ai une passion qui est la mer. Et là aussi, des quatre, cinq ans, je voulais faire de la voile, etc. j’ai jamais été entendu. Et après, une fois qu’on se valorise, on se donne les moyens pour réaliser ce qui résonne vraiment en nous et on trouve une paix intérieure. C’est pour ça que la valorisation est importante.

Houria: C’est ça, vous vous êtes redonnée de la valeur

Virginie: Voilà et c’est pour cela que mes chroniques d’ailleurs, elles ont été gratuites pendant quelque temps et au regard du succès qu’elles ont eu parce que j’avais énormément de témoignages sur mes chroniques. De là, j’ai fait un sondage, voilà j’ai demandé aux gens ce qu’ils aimaient dans mes chroniques. J’ai demandé aussi le prix pour eux qu’elle avait. Et en fait j’ai gardé le prix qui était le centre de ce qu’il m’avait proposé, parce qu’il y avait des gens qui me donnaient très bas, d’autres très haut, d’autres le milieu. Et finalement, je me suis dit bah le milieu, c’est ce qui est juste, et c’est pour ça. Et c’est vrai que la notion de valorisation personnelle est la clé pour pouvoir se valoriser. Subvenir à ses besoins quoi tout simplement. Il s’agit pas de se valoriser pour vivre dans un monde de consommation mais de se valoriser pour pouvoir au moins investir dans des outils pour accompagner encore mieux pouvoir accompagner quelqu’un qui en a besoin. C’est vraiment pour moi le sens de la valorisation. C’est vraiment une valorisation humaine.

Houria: Exactement, exactement, vraiment, je trouve votre parcours extrêmement inspirant. Ça donne de l’espoir de poursuivre ses rêves, en fait.

Virginie: Oui, oui. Et puis, je crois que même dans les moments difficiles, enfin on a le sentiment que bah on est un vilain petit canard ou qu’on subit notre vie. Je sais aussi que si on se donne de la valeur et qu’on se concentre sur soi et qu’on se dit, bien, je vais faire ce qui est le plus juste pour moi en fonction de ce qui résonne et je me libère du jugement et de tout ce que je peux entendre. J’ose être moi-même et bien on peut vraiment, oui, on peut réaliser ses rêves, mais c’est vraiment croire en soi et libéré de tout ce que nous pouvons entendre. Libéré, quelque part il faut être un petit peut-être rebelle dans le sens, avoir un esprit critique. Ce qui fait aussi qu’on peut réaliser ses rêves, c’est qu’il faut se libérer justement de reporter la faute sur ce qui nous manque, enfin ce que nous percevons comme des manquements en fait sur les autres, ce serait toujours de la faute des autres ou de notre environnement, des situations, etc.

Après, il faut se dire que oui, mais si je lâche ce pour quoi je ne peux pas changer je ne peux pas changer les autres, je ne peux pas, il y a certaines situations. Mais si avec mon esprit critique, je peux agir sur les 50% qui m’appartiennent, alors là, oui, voilà, tout est possible. Mais ça partira effectivement de soi, c’est-à-dire que c’est de soi pour aller vers l’extérieur. Mais ça ne sera pas attendre quelque chose de l’extérieur. Ça, je l’ai compris aussi.

Houria: Et Justement, quel a été ce déclic de cette prise de conscience? Parce que finalement, si on n’en prend pas conscience, on peut passer toute une vie à rester dans le même schéma.

Virginie: Alors, je dirais que c’est peut-être le cheminement. Je dis pas que c’est arrivé d’un coup. Je pense que c’est arrivé progressivement parce que j’ai eu cette chance de faire appel à des professionnels pour m’accompagner qui ont comme je le disais, qui ont donné du sens à mon vécu. Donc ils m’ont donné des clés pour aller mieux. J’ai vu que ça pouvait fonctionner, qu’il y avait des choses, que je pouvais gérer mieux, entre autres dans mes émotions aussi. Mais effectivement, je dois dire y a toujours eu une petite voix en moi et dès toute petite qui me disait toujours: là c’est pas facile, mais plus tard, ce sera mieux pour toi. Il y avait toujours cette lumière. J’ai toujours été quelqu’un qui a eu toujours l’espoir.

Ça c’est vrai que c’est quelque chose que, je remercie beaucoup la vie pour ça parce que je ne sais pas si tout le monde l’a forcément. Je ne crois pas d’ailleurs. Mais moi j’ai toujours eu cette petite voix, alors peut être parce que j’étais, alors il faut savoir que je suis une hypersensible et une hyper émotive diagnostiquée. Donc c’est vraiment vrai. Et les hypersensibles perçoivent beaucoup, beaucoup de choses. Ça veut dire que moi, dès enfant quand j’écoutais Ménie Grégoire à 5 ans, je touchais déjà des choses qui m’ouvraient peut-être à cette empathie qui est la mienne je sais pas, mais cette hyper sensibilité qu’a pas toujours été facile à gérer, elle m’a quand même je pense, il y avait quand même, malgré tout ce sentiment que oui on me dit que je suis un vilain petit canard, mais au fond de moi, il y avait quelque chose qui me disait que bah non je n’étais peut-être pas si mauvaise que ça parce que j’arrivais à entendre et à comprendre des choses.

Houria: biensur

Virginie: Même dans mes lectures, je suis quelqu’un qui lit beaucoup et je me disais mais en fait, je ne suis pas bête contrairement à ce qu’on me dit, je ne suis pas bête. Je dis pas que je suis plus intelligent parce que je n’y crois pas du tout. Il n’y a pas d’être supérieur ou d’être inférieur. Moi, j’ai toujours pensé qu’il y a du bon et du moins bon. Enfin, j’ai toujours été ouverte aux rencontres, etc, parce que je pense que personne n’est intrinsèquement mauvais. Il y a toujours du bon quelque part, mais c’est vrai qu’il y a des relations qui sont plus ou moins toxiques que d’autres et que quand elles sont toxiques il faut s’en détacher, donc ça, ça s’apprend aussi

Houria: Exactement

Virginie: Voilà, toujours parce qu’on peut s’en détacher, parce qu’il y a toujours une petite voix qui nous dit: bah y aura mieux quoi. Moi, j’ai toujours eu cette petite voix à l’intérieur de moi en fait

Houria: Cette petite flamme d’espoir

Virginie: Oui, je pense que je suis née à avec cette chance-là, parce que pour moi, c’est une chance. Donc, ça m’a énormément, je pense aidé à la résilience.

Houria: Bah écoutez, c’est magnifique ce que vous racontez. Ça me passionne d’écouter des histoires comme ça. Qui vraiment, qui donne de l’espoir, qui aide à avancer.

Virginie: Bah en tout cas, c’est au travers de tout ce que j’ai reçu, pour moi c’est très important le sens de mon activité, le sens de mes chroniques, le sens de mon accompagnement. Parce que pour moi, c’est partager aux autres que c’est possible. C’est pour ça que je dis souvent que dans Impossible, il y a un possible.

Houria: Exactement. C’est vraiment très bien vu

Virginie: Et dans toute situation il y a toujours quelque chose qui peut être transformé. Il faut juste revenir à soi-même. Il faut se reposer. Il faut se recentrer sur soi. Et puis se dire, parce que ça passe par une action, je ne dis rien ne tombe du ciel, même si on fait un accompagnement. Le travail, c’est nous qui le faisons quoi. Enfin, c’est la personne qui est accompagnée qui le fait, c’est-à-dire que moi, on m’a donné plein de clés, mais si je ne les avais pas mises en oeuvre j’en n’aurai pas les bénéfices aujourd’hui. Je ne crois pas, et ça demande aussi d’être acteur de sa vie quoi, de se dire que vraiment, tout part de soi quoi.

Houria: Tout à fait, et justement, qu’est-ce qui a fait que vous avez agi? C’est peut-être le fait de prendre la responsabilité de prendre votre destin en main je dirais

Virginie: Alors c’est une question très intéressante, je dirais que quand vous souffrez, quand vous êtes en souffrance, en situation de souffrance, finalement, qu’est-ce qu’on risque à aller mieux ? À un moment donné moi je crois que c’est ça aussi qui m’a fait bah voilà prends rendez-vous avec quelqu’un, accompagnes-toi, essaye de comprendre les choses parce que là, c’est pas normal. Enfin je ne vois pas le sens de venir sur terre si c’est que pour souffrir toute sa vie enfin en tout cas pour moi, je me disais mais pourquoi je suis venu sur terre? Pourquoi je suis en vie? Pourquoi finalement voilà je suis pas morte quoi, au travers de tout ce que j’ai vécu quoi, donc Il y a ça.

Et puis, une fois que j’ai pris ce rendez-vous, j’ai été accompagné, etc je me suis dit que voilà, au pire qu’est-ce que je pouvais risquer ? D’aller mieux. Et puis, au travers de l’accompagnement que j’ai fait, il y a eu aussi un autre événement. J’ai perdu ma grand-mère quand j’avais 16 ans. Une grand-mère qui nous a élevés, enfin qui m’a élevé, qui était vraiment enfin extraordinaire. Mes grands-parents, je les adorais. Et c’est vrai qu’à 16 ans c’est assez brutal.

Et c’est vrai que dans les sept ou huit ans qu’ont suivi en plus son décès, j’ai perdu deux autres de mes grands-parents et j’avais, je pense, un peu cette tristesse qui était plus ou moins toujours présente, qui était là en fait, qui était venue se rajouter. Enfin, cet événement était venu se rajouter à trop de choses de l’enfance et qui faisaient que, j’ai toujours été très mûr, donc, je dirais que adolescente j’étais adulte et puis cet évènement-là l’a fait je pense encore plus accélérer.

Et la personne qui m’a accompagné à l’époque m’a dit quelque chose qui était et que j’ai trouvé extraordinairement juste et qui a complètement changé ma vie. Qui m’a dit en une phrase: votre grand-mère, vous a aimé, vos grands-parents vous ont aimé, ils ont toujours voulu votre bonheur. Le plus beau cadeau à leur faire, c’est d’être heureuse.

Houria: C’est magnifique.

Virginie: Et là, j’ai dit mais oui, mais bien sûr, dis oui. Mais oui, bien sûr. Et là, ça a été vraiment. Je crois que ça cette phrase, elle a été une phrase pour moi qui est absolument extraordinaire. Parce que c’est vrai que le deuil et la mort est la plus grande source de stress. Et je crois que effectivement, passer par des émotions de beaucoup de tristesse, voire de colère, etc. se sentir isolé, etc. Mais quand vous entendez ça, vous dites, mais oui, effectivement. Et pour moi, ça a été extraordinaire cette phrase.

Houria: Comme une évidence

Virginie: Oui, bah oui pour moi c’est une évidence. Mes grands-parents, déjà ils ne sont pas partis pour me faire du mal, ils sont partie parce que c’était leur parcours de vie. Déjà, c’est une première chose et la seconde chose, c’est vrai qu’ils ont tout fait pour qu’on soit heureux. Donc, après s’auto saboter soi-même, ça n’avait plus de sens de rester malheureuse en fait. Pour moi, c’était une évidence de tout mettre en oeuvre pour être heureuse quoi.

Houria: C’est vraiment une magnifique phrase, une toute petite phrase mais qui laisse résonner quelque chose de très fort.

Virginie: Je dis souvent des fois, une phrase peut changer une vie comme un mot peut changer une vie

Houria: Tout à fait. Vraiment, je suis parfaitement d’accord. Et bien justement y a-t-il un livre, vous me disiez que vous lisiez beaucoup. Y a-t-il un livre qui a, je dirais, qui a changé votre vie ou contribué plutôt ?

Virginie: Un des premiers livres était celui Qui es-tu ? de Lise Bourbeau. Parce que j’étais en salle de sport et j’avais une personne qui lisait ce livre à côté de moi et ça a été je pense un des premiers livres aussi qui m’a amené aussi dans la réflexion que je pouvais me faire accompagner. Il y avait des gens qui pouvaient m’apporter quelque chose. Des thérapeutes ça existaient, des psychologues ça existait, si des gens écrivaient sur leurs expériences, sur des choses comme ça c’est qu’ils l’avaient forcément expérimenté.

Ce livre a été le déclic pour que je prenne un rendez-vous. Après il y a eu d’autres livres qui m’ont parlé comme Le hasard n’existe pas aussi que je trouve un livre vraiment très très enrichissant et également Le pouvoir de l’intention. Parce que c’est vrai que avoir l’intention de faire quelque chose c’est déjà avoir clarifié son intention et c’est déjà le premier pas pour trouver aussi la motivation pour le mettre en action. Si nous avons une attention il y a une envie.

Donc je dirais, ces trois livres sont vraiment pour moi oui des livres qui ont contribué à ma vie. Et puis après il y a aussi un livre, alors là un peu différemment mais c’est vrai que dans mon accompagnement, un outil qui m’a beaucoup parlé moi dans ma formation c’était la psychogénéalogie et du coup je me suis formé à ça et c’est vrai que Aïe mes aïeux ! a été un livre que j’ai lu avant de commencer un accompagnement qui m’avait été prêté par une personne et déjà ça, ça avait été aussi quelque chose qui m’avait marqué dans les schémas répétitifs. Aïe mes aïeux et c’est aussi un livre qui a beaucoup compté pour moi.

Houria: D’accord et donc la psychogénéalogie c’est en fait la psychologie, qu’est-ce que c’est en fait ?

Virginie: Alors la psychogénéalogie, en fait c’est un outil qui permet de mettre en avant nos croyances mais surtout nos fidélités avec nos ancêtres, car en fonction de comment inconsciemment nous visualisons notre fratrie, ça se fait avec des objets. Donc voilà en fonction de ce qui apparaît, on voit par exemple à qui on est fidèle dans sa fratrie et surtout comment on se positionne par rapport à sa fratrie par exemple dans une psychogénéalogie on peut voir par exemple des générations inversées. Qu’est-ce qu’on appelle des générations inversées, c’est par exemple des parents qui sont finalement inconsciemment à la place d’enfant et les enfants qui ont pris le pouvoir sur les parents.

Et ça, c’est des choses qui s’expliquent. Par exemple il y a quelques années il y a eu des guerres. Il s’agissait qu’il y ait une personne qui parte à la guerre pour que l’enfant prenne la place de l’adulte qui est parti. Ou par exemple une personne qui décède, l’enfant va prendre la place de la personne qui est décédée. C’était vrai pour les garçons comme pour les filles qui prenaient par exemple, si la maman avait pris en charge le foyer ou le fils qui allait aider la maman.

Ça c’est des choses qu’on voit en psychogénéalogie comme par exemple, alors ça, ça dépend aussi de nos origines. Si vous êtes méditerranéenne vous êtes plutôt dans un matriarcat. Si vous êtes plutôt nordiste vous serez plutôt dans un patriarcat. C’est des choses qu’on peut mettre en avant. Et c’est surtout cet outil, il m’a aussi beaucoup parlé parce qu’on n’est pas obligé de connaître ses origines.

Houria: D’accord

Virginie: C’est-à-dire que comme c’est avec des objets si on ne connaît pas tout de nos ancêtres leurs prénoms, leur date de naissance, ce qu’ils faisaient forcément et bien on met quand même des choses en avant et cet outil m’a parlé parce que moi d’un côté de mes lignées, j’ai un papa qui n’a pas connu ses grands parents, mais j’ai pu moi travailler quand même sur ma fratrie avec cet outil-là. C’est pour ça aussi que cet outil m’a parlé parce que là aussi ça montre bien que ce qui paraît un obstacle au départ: mais moi je ne connais pas mes ancêtres, je les connais pas, enfin tout ça en fait là aussi il y a une possibilité.

Houria: C’est ça

Virginie: Et c’est vrai que c’est important mais même quand on crée une activité, même dans par exemple dans nos vies de couple, on répète quelque part des fidélités. Par exemple, quand on crée une entreprise si vous avez eu un aïeul ou une aïeul qui a fait faillite ou qu’on a dépossédé, il vaut peut-être mieux travailler ça avant de s’installer parce que sinon on peut revivre la même chose.

Houria: Ah oui c’est intéressant ça

Virginie: Voilà, donc c’est pour ça que c’est un outil qui est extrêmement puissant par rapport à ça.

Houria: D’accord, c’est important et je dirais que tout ça, se fait inconsciemment

Virginie: Oui quand on fait ce travail-là c’est vraiment notre inconscient qui parle. Et puis après avec le thérapeute en l’occurrence avec moi par exemple je vais mettre en avant certaines choses et puis après bien évidemment on remet les choses à leur juste place et du coup on peut remettre dans son conscient les choses justes.

Houria: D’accord et du coup ajuster de nouveaux réglages en notre faveur

Virginie: Je ne dirai pas, c’est forcément des réglages à faire, c’est tout simplement revenir à qui on est. Être soi. Ceci est vrai par exemple, je vais rebondir dans ce cas-là sur un deuxième outil puisque vous parlez de réglages. Je travaille avec le dessin pour les mécanismes d’adaptation adaptés de 0 à 7 ans. Parce qu’il faut savoir que l’enfant, il est bien même avant la vie utérine, parce que par exemple dans le ventre de notre mère nous percevons tout aussi, un autre livre qui m’avait beaucoup parlé aussi c’était Tout se joue avant la naissance. C’est un livre qui est extrêmement intéressant par rapport à ça.

Et si je reviens avec le dessin, de ce que nous avons perçu enfant, parce que l’enfant est une éponge et il est spontané, il est tout, donc tout est naturel de 0 à 7 ans, tout ce qu’il voit il le prend comme étant juste en fait. Ou alors il va sentir comme moi qui avait déjà 5 ans qu’il y a des choses qui ne fonctionnent pas mais on ne peut pas y mettre des mots. Voilà c’est plus compliqué mais, par contre on a une éducation, on entend des choses et puis on doit faire plaisir à nos parents, à nos grands-parents, à nos instituteurs, voilà tout ça. Ce qui fait de ça finalement, on perd notre spontanéité, on perd notre âme d’enfant en fait on va dire et l’on va s’écarter de la personne, de qui on est, en tout cas de s’en éloigner.

Le travail par le dessin va mettre en évidence ça la perception que nous avons eue de notre enfance et de comment ça s’est passé dans notre enfance. Donc après de pouvoir le remettre en conscience, ça vous donne un vrai outil, mais outil cette fois où vous pouvez avec la conscience de vos potentiels, de vos ressources, reprendre votre place. Et ce que j’entends par reprendre sa place, c’est tout simplement être soi. On revient toujours à la notion d’authenticité. Voilà j’ai le droit d’être infidèle à mes parents ou d’être infidèle à mes grands-parents c’est pas pour ça que je ne vais pas les aimer.

Au contraire, déjà par amour de soi, je vais me respecter, après les parents ou les grands parents ne peuvent pas être d’accord s’ils sont vivants et qu’ils le voient. Mais le plus important si ils voient qu’on est heureux finalement ils l’accepteront et s’ils l’acceptent pas c’est que quelque part, est-ce que pour que nos parents nous acceptent est-ce qu’on doit se sacrifier ? Non. Ce qui est important c’est de tout faire avec bienveillance. C’est-à-dire de pouvoir dire que oui je comprends que ce que je fais ne vous parle pas ou ne vous conviennent pas, mais moi ça me va.

Houria: Exactement.

Virginie: Donc Je dirais que c’est adapter des attitudes et des comportements au plus près de soi mais toujours dans le respect de soi pour pouvoir aller dans le respect de l’autre et dans l’empathie de l’autre. Parce que tout ça, plus on donne du sens à soi-même plus on devient authentique plus on est à même aussi, on développe notre tolérance aussi.

Il faut savoir que nos ancêtres comme nos parents etc. ont toujours fait au mieux avec les moyens qui étaient les leurs à un instant T. Donc nous n’avons aucun jugement à avoir sur eux. Ils ont fait au mieux donc quoique l’on découvre dans sa psychogénéalogie, quoi que l’on découvre dans ce que nous avons perçu enfant, il faut savoir dire que oui c’était peut-être pas ce qui nous convenait, mais personne n’est mauvais, personne n’a vocation à nous faire vraiment du mal. C’est des personnes qui font mieux avec les moyens qui sont les leurs.

Et si ils nous ont généré des blessures, si nous on est sur des schémas répétitifs on peut pas dire que c’est de leur faute non plus. Parce que nous-mêmes tous les jours on agit au mieux avec les moyens qui sont les nôtres. La perfection elle n’existe pas, on fait tout ce que j’appelle des erreurs mais en fait qui ne sont pas des erreurs qui sont simplement nos erreurs. C’est aussi des prises de conscience pour pouvoir aller mieux, pour faire mieux la prochaine fois. Dès qu’on est au plus proche de soi c’est forcément s’ouvrir à l’empathie et à la bienveillance.

Houria: Tout à fait. Vraiment je trouve ce point que vous avez abordé, c’est vraiment un sujet très important parce que quand on peut lire des livres ou regarder une vidéo etc. qui abordent ce thème en fait de la parentalité et du coup on peut avoir un sentiment de colère, pourquoi j’ai eu cette enfance, mais non en fait ils ont fait comme ils le pouvaient justement.

Virginie: Tout à fait. Voilà ils ont fait comme ils ont pu puisque eux-mêmes ont eu leur enfance. Eux-mêmes ont eu leur, voila, donc c’est normal. Et puis il faut savoir aussi que quand on est parent on veut toujours le meilleur pour son enfant. Donc on fait même par amour des fois on ne fait pas forcément ce qui est bon pour son enfant.

Houria: C’est ça, oui vraiment c’est un sujet vraiment très important et j’espère que les personnes qui nous écoutent ça leur apportent.

Virginie: Par contre après il appartient à chaque enfant quand il grandit quand il est devenu adulte de faire ses propres choix mais sans condamner et sans culpabilité. Même si on a blessé nos parents, il faut savoir qu’on ne blesse pas nos parents à partir où on fait les choses avec le coeur et il faut accepter que tout le monde n’est pas forcément d’accord avec nous. Voilà ça fait partie de la vie. Nous sommes des êtres différents mais en même temps c’est nos richesses. Tout être différent a quelque chose à apporter à l’autre. Et puis si ces personnes c’est pas des personnes qui nous apportent il y en aura d’autres, le monde est divers et varié, d’une grande richesse.

Houria: C’est ça oui vraiment, je trouve vraiment très intéressant cet aspect-là

Virginie: Et des fois c’est vrai que comme dans les familles il y a la notion des émotions aussi. On est rattaché émotionnellement à nos familles. C’est vrai aussi dans nos projets, dans nos vies. Des fois on peut au fil du temps, plus nous grandissons, être plus proches d’amis qui deviendront des familles entre guillemets que nous avons choisi plutôt que de nos familles, on va dire lien de sang mais c’est pas pour autant qu’on les rejette.

Houria: Exactement. Alors autre question. Y a-t-il une citation qui vous a particulièrement marquée ?

Virginie: Ah bah Oui, alors parce que vous voyez comme je vous l’ai dit j’ai toujours été passionné par la mer. Il y a une citation qui m’a toujours parlé moi c’était « il n’y a pas de vent favorable aux marins qui sait où il va » de Sénèque que moi j’ai transformé là dernièrement sur mon site pour la mettre à la forme affirmative parce que je crois beaucoup, plus nous parlons négativement, plus ça va à l’encontre en fait de notre envie d’aller mieux. Donc je l’ai transformé par « il y a un vent favorable aux marins qui sait où il va« .

Houria: C’est magnifique, j’aime beaucoup. Quelle a été la meilleure décision que vous ayez prise dans votre vie ?

Virginie: Celle de m’autoriser à faire le travail que je fais aujourd’hui comme je le fais, le plus beau cadeau que je me sois offert, c’est d’oser d’être thérapeute coach de vie et d’oser d’écrire mes chroniques Changer son regard et d’oeuvrer tous les jours pour ça enfin, je pense que c’est pour moi la plus grande et d’habiter au bord de la mer. Enfin moi c’est un tout en fait d’avoir trouvé le lieu de vie qui me convient, voilà d’avoir su trouver où je me sentirais bien. Pour pouvoir justement être thérapeute, parce que le lieu est important, et vraiment de s’aligner par rapport à ça. Je me sens bien et donc les deux décisions vraiment importantes ça a été oui j’habiterais face à la mer et oui surtout je ferais mon métier de thérapeute coach de vie et auteure de La Chronique changer son regard.

Houria: Ah c’est super

Virginie: Pour moi c’est le sens de ma vie. Ça a du sens.

Houria: Et quelle est la chose qui vous rend le plus fier ?

Virginie: Je sais pas si je peux parler de fierté, moi par rapport à moi ?

Houria: Quelque chose que vous ayez accompli ou quelque chose par rapport à vous

Virginie: J’ai du mal à répondre à cette question parce que je ne pense pas que, j’ai de la joie pour avoir fait tout ce que j’ai fait par rapport à ce que je viens de vous dire. En être fier juste par rapport à moi-même, mais dire quelque chose plus qu’une autre non je dirais juste peut-être dans ce cas-là oui par rapport à moi, c’est d’oser être Virginie tout simplement. ça oui mais pour moi par rapport à moi c’est-à-dire qu’avec humilité oser être Virginie oui. Pour moi ça, ça j’en suis fière. Et même encore aujourd’hui quand, voilà parce qu’on a toujours les aléas de la vie, c’est de me dire bah voilà c’est j’ose être Virginie.

Houria: Oser être soi finalement

Virginie: Oui c’est ce dont je suis fière. Oui c’est oser être Virginie mais avec humilité c’est-à-dire que c’est moi par rapport à moi.

Houria: Et quel est votre définition du succès ?

Virginie: Je pense que le succès moi c’est d’être en joie et en enthousiasme tous les jours. Je pense que c’est de s’accomplir en fait. Pour moi le succès c’est pas d’être connu par des milliers de gens. Je pense que c’est tout simplement de se reconnaître dans le sens où je suis en joie. Je suis en joie voilà, je suis heureuse de la vie que je me crée quoi. Pour moi c’est ça le succès. C’est pas forcément une reconnaissance, sinon le succès il est que relatif. Pour moi le succès c’est un tout et c’est vraiment avec soi-même en fait.

Houria: c’est un bien-être

Virginie: Oui, c’est un bien-être, c’est un épanouissement voilà. Le succès c’est de se dire que c’est cette valeur que j’évoquais au départ. La notion de valeur est aussi importante. Si je me suis valorisée et que je suis valorisée en retour parce que je me valorise tous les jours pour être dans cette joie et dans cet enthousiasme pour moi c’est la puissance de la joie comme dit Frédéric Lenoir. Pour moi c’est important et je pense que pour moi c’est ça le succès c’est, oui c’est de s’accomplir en fait.

Houria: Bah écoutez c’est une définition qui me parle beaucoup également

Virginie: Je pense il n’y a pas de hasard et que nous ne sommes pas mis en lien par hasard voilà

Houria: Je pense aussi, et puis pour terminer Virginie pour les personnes qui aimeraient en savoir plus sur ce que vous faites, votre travail sur Internet etc.. où est-ce qu’on pourrait vous retrouver ?

Virginie: alors j’ai un site Internet qui est https://changer-son-regard.fr/ et je suis également sur les réseaux sociaux, sur Facebook, Linkedin. Sur Linkedin, j’ai créé d’ailleurs une page pro, voilà j’essaie d’être un maximum sur les réseaux sociaux.

Houria: D’accord et donc j’en reviens à vos chroniques. Changer son regard, donc un outil de développement personnel, voilà pour contribuer à notre bien-être

Virginie: Alors c’est un outil de connaissance de soi, de développement personnel et de coaching. Parce que pour le coup on se coach soi-même.

Houria: C’est un autocoaching en quelque sorte.

Virginie: Oui parce qu’à partir du moment où on prend du recul, on pose son regard sur la situation et qu’on note son propre regard pour être en paix avec soi-même, quelque part on s’est coaché dans une situation qui nous semblait difficile ou qui nous semblait injuste ou qui nous semblait désagréable. Enfin voilà donc c’est pour ça que je trouve que c’est un outil de coaching

Houria: D’accord et qui permet finalement d’évoluer que ce soit dans notre vie personnelle ou professionnelle.

Virginie: Oui parce que le personnel et le professionnel sont intimement liés. D’ailleurs c’est un point important ça parce que c’est vrai que il n’y a pas deux personnes il n’y a pas celle qui a une vie personnelle et celle qui va travailler à l’extérieur, physiologiquement, psychologiquement etc. Nous sommes la même personne. Donc nous pouvons retrouver dans l’univers professionnel nos difficultés personnelles.

Houria: Tout à fait exactement, oui c’est ça

Virginie: Par exemple, j’évoquais au début de notre entretien le fait que j’avais par exemple été, j’avais connu le harcèlement au travail quelque part au même titre que j’ai retrouvé dans une vie de couple de la manipulation etc. Mais finalement c’est parce que j’avais une personnalité de par mon parcours à recevoir ce genre de situation et tout le monde n’est pas manipulé bien qu’on peut tous l’être un jour ou l’autre attention, parce qu’on peut tous à un moment être vulnérable. Et il faut savoir que les manipulateurs savent très bien faire donc ils appuient forcément sur ce qui seraient nos failles en fait, en tout cas ce que eux perçoivent comme nos failles. Ce qui veut bien dire que ce que j’ai vécu dans l’enfance s’est répertorié également dans ma vie personnelle.

J’avais une personnalité à avoir, une porte ouverte à accueillir ce genre de choses. C’est pour ça que je dis que, être soi c’est vraiment donner du sens à son passé, ça permet de fermer ces portes à ces failles pour pouvoir travailler sur ses points forts qui vont faire que on veut être soi-même partout personnellement et professionnellement. Donc voilà les situations aussi bien personnelles que professionnelles normalement qui sont un peu des schémas répétitifs que nous vivons vont se retrouver, il n’y a qu’une seule personne.

Houria: Tout à fait. Bien sûr.

Virginie: Je ne sais pas si j’ai été assez clair.

Houria: Ah si tout à fait clair et vraiment ça ça me parle beaucoup et effectivement on n’est pas deux personnes différentes une qui va au travail ou une à la maison est la même personne.

Virginie: Exactement. Et que c’est souvent des fois, je veux dire même qu’aujourd’hui qu’on parle beaucoup de souffrance au travail etc. Il faut savoir aussi que souvent les souffrance au travail elles font aussi bien souvent écho à nos blessures antérieures. Simplement le travail devient l’élément déclencheur de quelque chose qui était peut-être sous jacent, que nous avions oublié et qui n’avaient pas pris trop d’importance et tout d’un coup il y a cet événement qui vient le réveiller. Au même titre qu’une séparation par exemple peut réveiller des choses qui étaient déjà là avant.

Houria: Finalement au lieu de voir ça comme un élément négatif, voir ça comme une opportunité de régler, enfin de régler, je dirais plutôt de prendre conscience de quelque chose qu’on étouffait depuis des années

Virginie: Tout à fait, c’est un événement déclencheur pour ce que nous percevons comme stressant négatif, le transformer en positif, en émulation positive. C’est-à-dire que si là il y a quelque chose qui ne va pas donc je peux créer, voilà je me donne l’émulation parce que quel intérêt j’ai à rester à souffrir et tout peut se transformer.

Houria: Exactement

Virginie: À partir du moment où l’on se relie à soi-même on prend la responsabilité des 50% qui nous appartiennent sachant qu’on ne peut pas changer notre environnement et les autres, car on ne voudrait pas qu’on nous change. Personne n’a ce pouvoir et c’est très bien comme ça justement parce qu’il n’y a pas d’être supérieur ou d’être inférieur. Donc ne donnons pas de pouvoirs aux autres mais par contre travaillons notre pouvoir intérieur.

Houria: Voilà, reprendre le volant de sa vie finalement

Virginie: Voilà où reprendre la barre parce que, ou la roue pour celui qui fait du bateau mais c’est tout à fait ça oui

Houria: Bah écoutez on va rester sur ces belles paroles, vraiment Virginie je vous remercie infiniment pour cet échange ça m’a beaucoup apporté. Je trouve que ça apportera beaucoup aux personnes qui nous écoutent. C’était très passionnant. Un parcours vraiment très riche et j’admire beaucoup ce que vous faites, je trouve ça formidable. Je vous souhaite une très bonne continuation.

Virginie: Et bien écouter merci beaucoup Houria et je vais vous retourner ce que vous venez de me dire c’est que avec le Boulevard du Succès vous apportez aussi beaucoup et que c’est en nous unissant en fait que nous partageons le plus au mieux à tout le monde pour que chacun puisse connaître je dirais son propre succès son propre accomplissement et qui est surtout que chacun puisse être soi et connaître la joie et se créer son bonheur parce que le bonheur est subjectif et il appartient à chacun de nous.

Houria: Merci beaucoup Virginie

Virginie: Je vous en prie Houria

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About the Author Houria

Coach professionnel en cours de certification RNCP

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6 comments
Lila says 2 février 2020

Super interview!
Vraiment bravo, toutes les thématiques abordées sont passionnantes.
Merci beaucoup et j’espère qu’il y aura encore plein d’autres interviews à venir.

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    Houria says 2 février 2020

    Merci infiniment Lila pour tes encouragements 🙂

    Je suis heureuse que tu ait apprécié cette interview

    Reply
Nora says 4 février 2020

Bonjour, ma chère sœur Houria,

Merci et bravo pour cet interview. Je ne connaissais pas cette femme et j’ai été très admirative de son parcours comment elle a renversé la situation et finalement réaliser sa légende personnelle.
C’était vraiment passionnant, par moment cela nous renvoie à notre propre vécu et alors on se dit si elle, elle y est arrivé alors nous aussi, chacun le peut.
Merci beaucoup, c’était génial.

Bonne continuation
a très bientôt

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    Houria says 4 février 2020

    Bonjour Nora 🙂

    Je t’en prie, avec grand plaisir

    heureuse que tu aies apprécié cette interview 🙂

    bonne continuation ma chère Nora

    Reply
Mon interview par Houria du Boulevard du Succès – Changer son regard says 27 février 2020

[…] donnez de la valeur, connaître le succès commence, dès maintenant, je vous invite à découvrir mon entretien avec […]

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Mon interview par Houria du Boulevard du Succès - Changer son regard says 18 septembre 2020

[…] donnez de la valeur, connaître le succès commence, dès maintenant, je vous invite à découvrir mon entretien avec […]

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